mardi 8 mai 2012

Fragonard, l'invention du bonheur. Sophie Chauveau

Présentation de l'éditeur :

Paris 1761, dans le rougeoiement crépusculaire de la monarchie, une couleur nouvelle apparaît, un "jaune vie" éclatant, qui va révolutionner d'un sourire l'art pictural. Fragonard invente le bonheur, et Sophie Chauveau, avec le talent si particulier qui est le sien, brosse avec un formidable luxe de détails, la fresque foisonnante et méconnue de ses soixante-quatorze années d'existence. Du soleil de Grasse aux ruelles lugubres de la capitale, des ateliers de Chardin ou Boucher à l'école de Rome, d'un Louvre totalement inconnu, véritable cité des artistes, aux intrigues assassines des salons du Paris pré-révolutionnaire, des horreurs de la Terreur aux diktats imprévisibles de l'Empire, Jean-Honoré Fragonard traverse miraculeusement un demi-siècle de chaos. Éternel amoureux d'une famille recomposée très particulière et de la ribambelle d'animaux qui l'entoure, Fragonard est le jouet des caprices des puissants mais ne se soumet qu'à son seul désir : peindre. Précurseur des impressionnistes, premier conservateur du futur musée du Louvre par la grâce de Napoléon avec le soutien actif de David, il pose un regard nouveau sur l'amour, ivre de couleurs et de lumière. "Frago" comme il signe lui-même ses œuvres, aura toujours choisi la voie faussement futile de la légèreté. Certains historiographes de l'art ne lui ont jamais pardonné. Sophie Chauveau balaie leurs doutes avec jubilation et une profonde tendresse. 

Mon avis :
Sophie Chauveau, toujours aussi pédagogue.
Après nous avoir emmené à Florence avec Lippi, Botticelli et Vinci, puis à Paris sur les pas de Diderot, Sophie Chauveau nous décrit de nouveau le monde de la peinture d'une façon claire et sensible. J'ai redécouvert toute une époque.

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